Impact d’une molécule nanométrique sur une plante phyto-remédiatrice

Afin de mieux comprendre le comportement des plantes aquatiques vis-à-vis des xénobiotiques, une plante phytoremédiatrice « Phragmites australis » de la région de Souk-Ahras, est traitée par trois concentrations à base du ZnO (3, 6 et 12 nmole/ml): pendant 7, 14 et 21 jours. Une mesure de certains paramètres biochimiques et enzymatiques, caractéristiques du stress oxydant nous ont permis d’évaluer non seulement l’effet de l’oxyde de zinc mais également le comportement de Phragmites australis vis-à-vis de cette molécule nanométrique. L’analyse statistique des résultats obtenus montrent des différences non significatives pour tous les paramètres dosés, entre les feuilles et les racines exposés à des concentrations différentes de ZnO, pour chacune des trois périodes d’exposition (7j, 14j, 21j). Une augmentation des teneurs en pigments chlorophylliens (a, b, a+b) accompagnée d’une augmentation des teneurs en proline, protéines totales et en sucres solubles ont été constatés. Une déplétion du taux de GSH au début du traitement a été révélé, avec une faible activité des biomarqueurs enzymatiques (CAT et APX).